Bientôt 2 ans de microentreprise et encore bien plus longtemps que mon atelier de couture est installé ! Pourtant je n’ai jamais pris le temps de te faire ce room-sew-tour ! C’est aujourd’hui pour moi l’occasion de te faire découvrir mon atelier de couture et tout le matériel qui s’y trouve ! Let’s Go !
J’ai décidé de faire ce tour en te classant le matériel, fournitures, etc… par type d’utilisation.
Couture industrielle
Ma piqueuse plate Global
Que j’aime à la folie ! Ça a été mon tout premier gros achat, je dirais aux alentours de 2015. Payée 1000€ à l’époque, je n’avais pas choisi l’option coupe-fil qui me serait revenue à 700€ supplémentaires (ce n’était pas dans mon budget à cette époque-là). Le seul boîtier électronique présent est celui de l’allumage qui me précise en cas de problème le code erreur. Cette machine est des plus simple mais elle mange de tout ! Elle est aussi à genouillère et “point mort bas”. Ce qui veut dire que lorsque l’on arrête une piqûre, l’aiguille reste en position basse (plantée dans le tissu). Ainsi pas de risque de tourner son tissu, avec la genouillère, et de perdre son point si l’aiguille n’avait pas été plantée.
Ma surjeteuse industrielle :
L’affaire du siècle ! Février 2020, Pronuptia liquide. Et moi j’adore les ventes aux enchères. J’arrive sur le pas de la porte et qui je vois arriver, un réparateur de machine à coudre industrielle qui a fait la route et que je connais. Je me dis tout de suite que c’est mort. Il va tout rafler. Il y a aussi deux anciennes de Pronuptia qui vont ouvrir leur propre boutique et qui ont donc besoin de machine… Le jeu s’annonce serré. La machine a notre arrivée est débranchée, impossible de la tester. Il y a par contre une deuxième surjeteuse qui marche juste à côté. Arrive l’heure des enchères, les filles venues pour les machines, emportent la première. Arrive donc le tour de la machine pas branchée. Et je me dis que cela va se jouer entre moi et le réparateur de machine. Sauf que surprise, il n’enchérit pas, il me la laisse et m’en fait cadeau. Sur le coup cela me semble louche. Je monte à 180€, je m’arrête. Le commissaire-priseur me dit qu’il a un ordre à 200€ mais que vu que je suis là si je monte à ce prix, c’est moi qui l’emporte. Je finis par monter et j’obtiens cette surjeteuse. On la ramène à la maison, 10 minutes de bricolage plus tard (changer l’interrupteur), on la met en route, et surprise : elle marche parfaitement. L’ancienne vendeuse de la boutique a racheté une deuxième surjeteuse simplement parce que l’interrupteur de celle-ci ne marchait plus (coût de la pièce environ 6€ !!). Il lui faudrait aujourd’hui une bonne révision. Mais elle fait l’affaire.
Ma presse industrielle
Elle aussi issue de la vente aux enchères. À la base, il y en avait aussi deux. Une branchée, et une débranchée avec le nanomètre enfoncé. J’ai pris le risque d’acheter la deuxième à 15€, un bouchon de tare à 27€ plus tard (pour que la vapeur ne parte pas), et j’avais une presse fonctionnelle ! Depuis 4 ans elle ne m’a coûté que 6€ d’interrupteur que j’ai moi-même changé ! Je vous le dis, cette vente aux enchères : le coup du siècle !
Une presse à repasser, achetée 40€ dans un dépôt-vente ! L’affaire du siècle pour poser mon thermocollant sur de petite pièce, ou même mon flex sans avoir à acheter une presse Cricut ! En avant les économies.
Ma table de coupe faite sur-mesure par un membre de ma famille. Ayant changé mon atelier de place, je l’ai récemment ratiboisée en laissant tout de même une partie rallonge montée sur « vérin ».
Ma lampe de machine, achetée chez Lidl environ 40€ il y a environ 7 ans.
Couture familiale
Dans cette partie, il y a toutes les machines que j’avais avant de m’équiper en industrielle. Mais aujourd’hui je les garde, car elles me sont indispensables pour coudre du jersey, les points zigzag où les boutonnières.
Ma Brother FS40
Qui n’existe plus à l’achat. Clairement une machine polyvalente et électronique. Sûrement pas la meilleure pour passer un tas d’épaisseur mais elle fait le taf avec ses boutonnières, son point stretch, et la possibilité de passer en 2 aiguilles ! Franchement rien à redire pour un budget d’environ 180€ à l’époque.
Une Surjeteuse Element By Pfaff
Achetée chez Lidl à l’époque où tout le monde se les arrachait, 150€. Là aussi elle fait le travail, me permet du coudre du jersey et me fait des belles finitions de bord (meilleure parfois que mon industrielle qui mériterait une révision des blocs tensions).
Une centrale vapeur Calor
Dont j’ai dû changer la cuve pour environ 30€, je ne me souviens plus du prix de base. Idéal quand je ne veux pas attendre que ma presse industrielle chauffe pendant 30 minutes, et pour le petit repassage quotidien.
Un tapis de découpe A1 pour la couture projetée et pour protéger ma table de coupe des coups de cutter intempestifs.
Couture numérique
Mon vidéoprojecteur pour la couture projetée. Il est de marque Phillips, et m’a été offert pour faire un cinéma d’été. Mais franchement c’est pas top l’été puisqu’il faut attendre très longtemps avant qu’il y ait assez de pénombre pour pouvoir regarder un film. Puisqu’il traînait dans les placards j’ai décidé de le poser au plafond, et ni une ni deux il était calibré pour la couture projetée. Un achat rentabilisé depuis puisqu’il me permet de couper rapidement des patrons, et même faire des tests de toiles. Attention le choix du vidéo projecteur ce fait en fonction de votre installation. Au petit bonheur la chance, ce matériel était adapté chez moi.
Ma machine de découpe Scan N Cut SDX1000 de chez Brother. Acheté d’occasion chez Créativ’Découpe mais en parfait état de marche puisque reconditionnée !
Le bureau
Mon ordinateur. Un Asus TUF Laptop, avec un processeur i7-11800H, et 16Go de RAM. Je suis en mode gamer, mais c’est indispensable d’avoir un processeur qui tourne quand je fais du montage vidéo ou graphisme. Les clients ne me payent pas à l’heure pour que j’attende que mon ordinateur réponde !
Mon deuxième écran. Un DELL S2721HN, 27 pouces. Mon meilleur ami pour à la fois garder mon logiciel de graphisme ouvert, et le cahier des charges de mon client sur le deuxième écran plus petit.
Ma webcam, Angetube 967, rien d’exceptionnel, mais elle fait le taf. En plus, elle me sert de mini ring light quand j’ai besoin de lumière supplémentaire.
Mon micro, avec un son toujours meilleur que celui capté par mon PC.
Mon Iphone, je n’étais pas du tout Apple à la base. Mais quand tu commences à travailler sur les réseaux et à faire dans l’image, mon Samsung d’entrée de gamme à vite rendu l’âme. J’ai sauté le pas Apple, et plus jamais je ne reviendrai en arrière tout le temps que j’en aurais besoin pour le travail.
Le plateau de tournage !
Ma ring Light, que je ne vous conseille pas trop, pas top niveau qualité.
Mon tube lumineux, pour upgrader mes vidéos et me prendre pour une Youtubeuse de prestige 😆
Mes 2 bras de suspension pour maintenir mon portable quand je filme ! Beaucoup plus robuste que la ring light.
Tu as fait le tour de mon atelier de couture, mais aussi mon bureau. Je suis pas mal équipée car l’investissement pour moi c’est la vie, je veux du matériel qui marche. Je n’ai pas la patience d’attendre… Et j’adore les bonnes affaires. Je m’interroge sur de nouveau achat : un mannequin non réglable, une caméra pour filmer. Et toi es-tu équipée correctement?